Débat thématique

Ouvrir l’école… ou la sanctuariser ?

Date et heure de l'événement

mardi 11 mai 2021
de 21:00 à 22:30

Organisateur de l'événement

Événement organisé par États généraux de l'éducation
Contacts et renseignements : etatsgeneraux@carnetsrouges.fr

Lieu de l'événement

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https://www.facebook.com/EtatsGenerauxE/

Détails de l'évenement


Face au néolibéralisme, il est devenu commun de condamner l’ouverture de l’école, synonyme d’externalisation en dehors de l’école d’une partie de ses missions – souvent confiées au privé – ou au contraire d’intrusion d’intérêts privés dans l’école.

D’aucuns appellent même de leurs vœux à (re)construire une école sanctuarisée, dans laquelle les enseignants seraient rétablis dans leur autorité et transmettraient des savoirs sacralisés, convoquant la mémoire d’une école républicaine mythifiée et d’un élève idéalisé.

Ainsi, de la condamnation légitime de l’instrumentalisation de l’école au profit des intérêts privés de quelques entreprises capitalistes à la revendication réactionnaire d’une école repliée sur elle-même, aveugle et sourde aux maux de la société, il n’y a qu’un pas.

Pourtant, l’ouverture de l’école est aussi une vieille revendication progressiste, portée par les acteurs de l’éducation nouvelle et de l’éducation populaire : il s’agissait alors de s’opposer à l’école bourgeoise et de défendre l’indispensable ouverture de l’école sur la société.

Comment parvenir à fermer la porte aux intérêts privés tout en ouvrant plus grand la fenêtre de l’école sur la société ?

Avec :

Stéphane Jollant, secrétaire national de l’Union des fédérations des Pionniers de France,

Emmanuelle Mariini, professeure de musique dans le secondaire, membre du SNES,

Olivier Mottint, enseignant en école élémentaire (Belgique), membre de l’Appel pour une école démocratique (APED),

Et Erwan Lehoux, enseignant en sciences économiques et sociales, membre de l’Institut de recherches de la FSU.